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49 méthodes et activités pratiques
pour l'éducation aux droits de l'homme > Conventions
– Sauvegarde des droits de l'homme |
Conventions – Sauvegarde des droits
de l'homme
Cette activité n'est disponible
qu'en ligne.
Thèmes |
Les droits de l'homme en général, Éducation,
Les droits sociaux |
Complexité |
Niveau 3 |
Taille du groupe |
Indifférente (mais de préférence 12
ou plus) |
Durée |
90 minutes |
Aperçu |
Cette activité se sert du travail de groupe et
du classement en diamant pour encourager la discussion sur
le PIDCP et le PIDESC, notamment en ce qui concerne :
- les droits de l'homme dans le cadre des deux pactes
- les devoirs et responsabilités dans ce même
cadre
- la façon de faire valoir ces droits
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Droits corrélés |
- Droits de l'homme en matière civile, politique,
économique, sociale et culturelle
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Objectifs |
- Faire mieux connaître le PIDCP (Pacte international
relatif aux droits civils et politiques) et le PIDESC
(Pacte international relatif aux droits économiques,
sociaux et culturels)
- Développer les compétences nécessaires
à une approche critique des informations et la
capacité à les relier à la vie de
tous les jours
- Evaluer la pertinence des pactes et celle de mécanismes
similaires de protection des droits de l'homme
- Stimuler les sentiments de responsabilité, de
solidarité, de justice et d'égalité
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Matériels |
- Cartes d'affirmation – un jeu par petit groupe
- Polycopié – résumé des affirmations
pour chaque participant
- Une grande feuille de papier pour réaliser un
tableau mural
- Des marqueurs
- Suffisamment d'espace pour que les petits groupes puissent
travailler de manière indépendante
- Suffisamment d'espace pour faire des présentations
en séance plénière
Remarque : Si possible, des formateurs pour chaque "double"
groupe de travail |
Préparation |
- Passer en revue les versions abrégées
des deux pactes (disponibles sous forme de cartes d'affirmation
à la fin de l'exercice) et consulter leur version
complète (site Internet indiqué à
la fin de l'exercice). Dresser une liste des articles
sur la grande feuille de papier pour en faire un tableau
mural.
- Choisir les articles qui permettront à votre
avis d'engager la discussion la plus intéressante
avec le groupe du moment. Déterminer les questions
qui seront les plus appropriées pour les membres
du groupe et celles qui seront les plus controversées.
- Préparer un jeu de cartes pour chaque petit groupe.
Mettre chaque jeu dans une enveloppe afin d'éviter
qu'ils ne se mélangent !
- Pour tous les participants, préparer un polycopié
récapitulant toutes les affirmations du pacte sur
lequel ils travaillent. Tenez compte du fait que tous
les participants ne travailleront pas sur le même
pacte ; différents polycopiés sont donc
nécessaires (certains groupes recevront ainsi un
résumé du PIDCP, les autres du PIDESC).
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Instructions
- Commencer par un bref historique des différentes générations
de droits de l'homme. Demander aux participants ce qu'ils savent
à ce sujet. Leur demander s'ils seraient en mesure de
faire la différence entre les droits et caractéristiques
principales des deux pactes. Indiquer le tableau mural et passer
en revue les articles majeurs. Il est souhaitable que cette
brève introduction ne prenne pas plus de 5 à 10
minutes.
- Demander aux participants de former des petits groupes de
trois à cinq personnes. Donner à chaque groupe
l'enveloppe contenant les cartes d'affirmation, et à
chaque participant le récapitulatif.
- Certains des groupes doivent recevoir les cartes d'affirmation
relatives au PIDCP, et les autres les cartes associées
au PIDESC.
Remarque : compte tenu de la façon dont l'exercice est
conçu et de la nécessité de créer
par la suite des groupes "doubles", il est recommandé
de faire en sorte qu'un nombre égal de groupes travaillent
sur chacun des pactes. Si une telle répartition n'est
pas possible, une solution consiste à combiner trois
groupes et à leur proposer de comparer leurs diamants
respectifs (voir l'étape 5).
- Expliquer la procédure de classement en diamant –
chaque participant doit lire, seul, les affirmations (qui consistent
en des articles résumés des pactes) et se demander
dans quelle mesure chacune d'entre elles s'applique à
sa propre vie. Les participants peuvent établir leur
propre ordre de priorité, si celui-ci coïncide avec
leurs pensée et démarche d'apprentissage propres.
Après cela, chaque petit groupe est amené à
discuter les affirmations qui lui ont été soumises
et à en explorer les différentes perceptions et
réalités ainsi que les divers ordres de pertinence
et d'importance. Il doit alors disposer les affirmations suivant
un motif en diamant et par ordre d'importance en fonction des
réalités / environnements sociaux des participants.
La décision concernant l'ordre du classement en diamant
doit, dans la mesure du possible, être prise par consensus
au sein des groupes. L'affirmation la plus importante doit se
trouver au somment du diamant. En dessous, les membres du groupe
doivent positionner côte à côte, pour marquer
leur importance égale, les deux informations les plus
importantes après la première. Au rang inférieur
doivent apparaître les trois affirmations suivantes dont
ils considèrent qu'elles sont d'une importance moyenne.
Le quatrième rang contient quant à lui quatre
cartes. Le cinquième rang en contient trois, le sixième
deux et le septième une – l'affirmation qui est
à leur yeux la moins importante. De cette façon,
les cartes ainsi posées présentent un motif en
forme de diamant (voir le diamant ici).
- Laisser 25 minutes aux groupes pour qu'ils discutent et décident
de l'ordre de classement. Il est souhaitable que les participants
de chaque groupe parviennent, chaque fois que cela est possible,
à un consensus dans l'élaboration du classement
en diamant. Chaque groupe doit mettre en place son diamant sur
une grande feuille de tableau de conférence.
- Une fois que les petits groupes ont fini leur travail, les
rassembler deux par deux afin de former des groupes encadrés
"doubles" (des petits groupes travaillant sur le même
document). Dans chaque groupe encadré, les participants
de chacun des deux petits groupes d'origine présentent
et comparent leurs diamants, puis partagent les enseignements
qu'ils ont tiré de leurs discussions de groupe respectives
(classements en diamants). A l'issue des discussions, les deux
groupes préparent une présentation conjointe dans
la salle de travail principale où tous les classements
en diamant seront exposés. Tous les participants doivent
être prêts à expliquer et présenter
les arguments qui sous-tendent le classement en diamant auquel
a abouti leur groupe. Accorder 20 minutes aux discussions au
sein des groupes encadrés "doubles". Il est
à noter que ces groupes ont pour but d'amener les participants
à échanger différents points de vue et
à analyser les différences et similitudes qui
existent entre les classements des uns et des autres ; non à
parvenir à un consensus à ce niveau.
- Organiser l'espace dans la salle de travail principale (salle
plénière) de manière à disposer
de suffisamment d'"espaces d'exposition", soit autant
qu'il y a de "groupes doubles". Dans chacun de ces
espaces, un groupe "double" exposera ses classements
en diamant (un par petit groupe d'origine, soit 2)
Les présentations doivent prendre la forme d'une "exposition",
les exposés oraux sont donc interdits en séance
plénière !
- Au début de l'exposition, inviter chaque petit groupe
à se diviser en deux. La moitié de ses membres
doit aller se placer au milieu de la pièce pendant que
les autres restent près de leur stand (classements en
diamant). Au cours des 10 à 15 premières minutes,
le groupe du milieu jouera les visiteurs en se rendant sur tous
les stands et en prenant connaissance des résultats des
autres groupes, pendant que l'autre moitié se tiendra
près des stands et jouera les hôtes qui renseigneront
l'ensemble des visiteurs. Passé ce délai, les
participants inverseront les rôles : les visiteurs deviendront
les hôtes, et vice versa. Ensuite, appeler tout le monde
à se rassembler pour le débriefing.
Débriefing et évaluation
Discuter avec les participants afin de mesurer le plaisir
qu'ils ont pris à cette activité et de déterminer
ce qu'ils y ont appris.
- Si l'on compare les résultats des discussions menées
par les différents groupes, que ressort-il ? Quelles
sont les similitudes et les différences ?
- Pourquoi des personnes différentes ont-elles des priorités
différentes ?
Y a-t-il des groupes qui, après en avoir écouté
d'autres, souhaitent reconsidérer leurs propres décisions
concernant le classement des cartes ? Quels arguments ont été
les plus persuasifs?
- En général, quels sont les droits qui ne sont
pas respectés au sein de votre communauté, et
pourquoi ?
- Peut-on observer des différences notables entre les
droits civils et politiques, d'une part, et les droits économiques,
sociaux et culturels, d'autre part ?
- Y a-t-il des droits humains qui n'apparaissent pas dans les
pactes mais dont vous souhaiteriez qu'il y soient inclus ?
- Comment les gens font-ils valoir leurs droits, en général
?
- Si la participation au processus démocratique est une
manière pour les gens de revendiquer leurs droits, que
peuvent maintenant faire les participants pour commencer à
"faire valoir leurs droits" dans leur propre pays
?
- Dans votre société, vers qui les gens peuvent-ils
se tourner s'ils sont victimes de graves violations de leurs
droits ?
- Quels autres instruments existe-t-il dans le monde (ou en
Europe) qui se proposent de protéger les droits de l'homme
?
- De quoi d'autre (autres outils, autres méthodes) peut-on
se servir pour informer les participants de l'histoire, de l'arrière-plan
et des principaux instruments des droits de l'homme ?
Conseils aux formateurs |
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On trouvera plus d'informations sur le classement
en diamant dans le chapitre 1 intitulé "Comment utiliser
le manuel". Préciser aux groupes qu'il n'y a pas de
bonne ni de mauvaise façon d'organiser les cartes. Ils
doivent comprendre que des personnes différentes ont des
expériences différentes et par conséquent
des priorités différentes, et que celles-ci doivent
être respectées. Néanmoins, il leur faut s'efforcer,
dans chacun des petits groupes, d'atteindre un consensus au sujet
de l'ordonnancement. Après tout, dans la vraie vie, les
problèmes doivent être hiérarchisés
par ordre de priorité et les décisions prises dans
l'intérêt de tous !
Il est important, chaque fois que les participants n'en ont
pas conscience, d'insister sur l'interdépendance des droits
et de leur demander d'éviter de les classer par ordre d'importance
lors de l'élaboration du classement en diamant.
Il est très utile que des formateurs prennent part aux
groupes "doubles" (si l'équipe n'est pas assez
nombreuse, des participants plus expérimentés peuvent
assumer ce rôle). Cela permet de s'assurer que le temps
est utilisé au mieux et que tous les groupes "doubles"
bénéficient d'un niveau de discussion comparable.
Pour les présentations en séance plénière,
il est intéressant de préparer des petits post-it
de deux couleurs différentes pour chaque participant. L'un
doit porter la mention "Visiteur", alors que l'autre
indique "Hôte". Les participants peuvent ainsi
arborer, de façon visible, l'un ou l'autre des post-it
en fonction du rôle joué sur le moment : "hôte"
ou "visiteur".
Il est également possible de réaliser cet exercice
avec un nombre restreint de participants. Dans ce cas, deux options
: soit l'on ne travaille que sur un seul pacte, soit l'on saute
l'étape des doubles groupes encadrés et l'on passe
directement à l'exposition en séance plénière.
Variantes Au lieu de proposer quinze articles
au classement, vous pouvez en retirer entre 1 et 4 et laisser
une/des carte(s) blanche(s) puis demander aux groupes d'identifier
les affirmations manquantes (qui sont, sous forme résumée,
des articles des pactes). Une autre possibilité consiste
à réduire la taille du diamant et à demander
aux participants de choisir un total de neuf affirmations.
L'exercice peut servir à discuter et analyser tout autre
convention ou déclaration. Penser à l'utiliser pour
- la Convention européenne des Droits de l'Homme afin
d'aborder les droits de l'homme en général,
- la Convention sur l'élimination de toutes les formes
de discrimination à l'égard des femmes ("Convention
des femmes" ou CEDEF) si le thème central est celui
de l'égalité des sexes ou,
- la
Convention-cadre pour la protection des minorités nationales
si l'accent doit être mis sur les droits des minorités
(extrait de version abrégée joint en annexe).
Remarque : Cet exercice s'inspire de celui intitulé
"Droits de l'enfant" que l'on peut retrouver sur Repères.
Consulter ce dernier pour d'autres idées de variantes et
des conseils supplémentaires.
Suggestions de suivi
Inviter quelqu'un possédant une connaissance approfondie
des deux pactes, un fonctionnaire des Nations Unies, un étudiant
ou professeur en relations internationales spécialisé
dans les droits de l'homme (approche onusienne), un militant des
droits de l'homme ou un formateur en éducation aux droits
de l'homme, à discuter avec le groupe. Le conférencier
peut, entre autres choses, définir quelles sont les différentes
générations de droits de l'homme, faire une présentation
de la Charte internationale des droits de l'homme ou encore expliquer
comment fonctionnent les mécanismes de renforcement de
ces deux pactes (voir Repères, chapitre 4.1 : Comprendre
les droits de l'homme pour une description des différentes
générations).
Demander aux participants d'effectuer un petit travail de recherche
dans leur ville ou leur pays afin de voir quels droits de l'homme
définis dans le PIDCP et/ou le PIDESC y sont les mieux
respectés / les plus violés Il peut également
être intéressant de leur proposer de se plonger dans
les lois nationales et de voir quels sont les droits définis
dans les deux pactes qui sont présents (au moins en partie)
dans la législation de leur pays.
Ces deux instruments des droits de l'homme exigent des Etats qu'ils
soumettent des rapports. Les Etats compilent ces rapports suivant
les instructions données par des organes de surveillance.
Le public, au premier rang duquel les ONG, examine ces rapports.
Le PIDCP, le PIDESC et la Convention
sur l'élimination de toutes les formes de discrimination
à l'égard des femmes (CEDEF) sont autant d'exemples
d'instruments qui exigent que des rapports soient remis. Les participants
peuvent ainsi examiner et discuter certains de ces rapports qui
sont remis aux comités concernés : le Comité
des Nations
Unies pour l'élimination de la discrimination à
l'égard des femmes et le Comité
des droits économiques, sociaux et culturels des Nations
Unies.
Informations complémentaires
Pour le texte complet de la Convention sur le PIDCP (le Pacte
international relatif aux droits civils et politiques) et le PIDESC
(le Pacte international relatif aux droits économiques,
sociaux et culturels), consulter la page suivante : http://www.ohchr.org/english/law/cescr.htm.
Le site Internet de la Commission
des Droits de l'Homme des Nations Unies constitue également
une référence utile.
Tous les documents des Nations Unies relatifs à ces questions
sont disponibles auprès du Système
de gestion documentaire de l'ONU.
Pour les documents et conventions du Conseil de l'Europe traitant
du sujet, consulter : la Charte
sociale européenne et la base documentaire HUDOC
sur les droits de l'homme de la Cour européenne des Droits
de l'Homme.
Le chapitre 4 de Repères contient des informations de
fond sur les droits de l'homme. Les sous-chapitres : 5.5 Education,
5.14 Droits sociaux et 5.13 Pauvreté abordent plus en profondeur
les sujets spécifiques relatifs aux droits sociaux, culturels
et économiques.
CARTES D'AFFIRMATION
PIDCP (Pacte international relatif aux droits civils
et politiques) |
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Le
droit à l'égalité entre hommes et femmes
dans la jouissance de leurs droits civils et politiques.
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La
protection contre les traitements ou peines inhumain(e)s
ou dégradant(e)s.
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Le
droit à la liberté et à la sécurité
de la personne et la protection contre les arrestations
ou détentions arbitraires. |
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Le
droit à la liberté de mouvement. |
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La
protection contre les peines d'emprisonnement dues à
un endettement. |
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La
liberté d'opinion et d'expression. |
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Le
droit au recours légal lorsque les droits ont été
bafoués, même si le contrevenant agissait à
titre officiel. |
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La
protection contre l'esclavage et la servitude. |
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Le
droit à la vie et à la survie. |
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Le
droit à la liberté d'association. |
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La
prohibition de la propagande de guerre et des appels à
la haine nationale, raciale ou religieuse. |
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La
liberté de pensée, de conscience et de culte.
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Le
droit à l'intimité et sa protection par la
loi. |
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Le
droit aux rassemblements pacifiques. |
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CARTES D'AFFIRMATION
PIDESC (Pacte international relatif aux droits économiques,
sociaux et culturels) |
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Chacun
a le droit de prendre part à la vie culturelle ;
de bénéficier des progrès de la science.
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Aucun
individu, groupe ou gouvernement n'a le droit de violer
l'un quelconque de ces droits. |
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Chacun
a le droit de jouir du plus haut degré possible de
santé physique et mentale. |
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Chacun
à droit à un niveau de vie adéquat
pour lui-même et sa famille, notamment une alimentation,
des vêtements et un logement adaptés. Chacun
a le droit d'être libéré de la faim. |
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Chacun
a le droit de créer et de rejoindre un syndicat,
et chacun dispose du droit de grève. |
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Chacun
a droit à de justes conditions de travail ; à
des revenus équitables lui permettant d'assurer à
lui-même et à sa famille des conditions de
vie décentes ; à un salaire égal pour
un travail égal ; à des conditions de travail
sûres et saines ; à des opportunités
de promotion égales pour tous ; à du repos
et des loisirs. |
|
Chacun
a droit à la sécurité sociale, y compris
l'assurance sociale. |
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Les
Etats dans lesquels l'éducation primaire gratuite
et obligatoire n'est pas offerte à tous doivent élaborer
un plan pour y remédier. |
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Protection
et assistance doivent être accordées à
la famille. Le mariage doit être contracté
avec le libre consentement des deux époux. Une protection
spéciale doit être offerte aux mères.
Des mesures spéciales doivent être prises au
nom des enfants, sans discrimination. Les enfants et les
jeunes doivent être protégés de l'exploitation
économique. Il doit être interdit de les faire
travailler dans des environnements dangereux ou néfastes.
Des limites d'âges doivent être fixées
en-deçà desquelles le travail des enfants
doit être interdit. |
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Chaque
Etat signataire s'engage à produire tous les efforts
dont il est capable pour aboutir progressivement au respect
total des droits mentionnés dans ce traité.
Chacun doit disposer des mêmes droits sans discrimination
d'aucune sorte. |
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Chacun
a le droit de travailler, y compris le droit de gagner sa
vie au moyen d'un travail qui ait été librement
choisi et accepté. |
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L'Etat
s'engage a faire en sorte que les hommes et les femmes disposent
de manière égale de tous les droits mentionnés
dans ce traité. |
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Des
limites peuvent être posées à ces droits
uniquement si elles sont compatibles avec leur nature et
aux seules fins de promouvoir le bien-être général
dans une société démocratique. |
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Tous
les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes,
lequel comprend le droit de déterminer leur statut
politique et celui de poursuivre leur développement
économique, social et culturel. |
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Chacun
a droit à l'éducation. L'éducation
primaire doit être obligatoire et gratuite pour tous. |
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CARTES D'AFFIRMATION
Convention-cadre pour la protection des minorités
nationales |
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Droit
de choisir librement d'être traité ou de ne
pas être traité comme une minorité.
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Droit
de jouir des droits mis en lumière dans cette convention
de manière individuelle ou collectivement avec d'autres |
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Promotion
d'une égalité effective et prohibition de
la discrimination basée sur l'appartenance à
une minorité nationale. |
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Droit
à établir des contacts et une coopération
transfrontaliers. |
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Liberté
de s'exprimer dans la langue de la minorité |
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Liberté
d'utiliser la langue de la minorité en privé
et en public, à l'oral comme à l'écrit.
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Liberté
d'utiliser la langue de la minorité en privé
et en public, à l'oral comme à l'écrit.
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Droit
d'apprendre sa propre langue |
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Liberté
de rassemblement pacifique |
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Prohibition
de l'assimilation forcée |
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Liberté
de se rassembler dans un but pacifique, liberté d'association,
liberté d'expression et liberté de pensée,
de conscience et de religion |
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Droit
de faire état de sa religion ou croyance et de mettre
en place des institutions, organisations et institutions
religieuses |
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Droit
de monter et de gérer ses propres établissements
d'éducation et de formation |
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Promotion
et sauvegarde de la culture, de la religion, de la langue
et des traditions |
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Droit
à une participation effective à la vie économique,
culturelle et sociale ainsi qu'aux affaires publiques |
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Liberté
d'association |
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Droit
d'avoir accès aux médias et de les utiliser. |
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